1. La conscience de soi : savoir être à l’écoute de ses émotions et comprendre leur influence sur autrui permet de mieux appréhender ses relations à autrui.
2. La maîtrise de soi : la capacité à contrôler ses impulsions et à garder sa sérénité en situation de stress favorise un environnement de travail harmonieux.
3. La motivation : cette faculté de donner du sens à son engagement est moteur de persévérance.
4. L’empathie : savoir se mettre à la place de l’autre permet de communiquer de manière bienveillante et de gérer efficacement les conflits.
5. Les aptitudes sociales : la capacité à bâtir des relations saines et à influencer autrui positivement est une qualité essentielle dans le travail d’équipe.
1. Utiliser des tests de QE comme les questionnaires de QE ou le test d’intelligence émotionnelle de Mayer-Salovey-Caruso (MSCEIT).
2. Poser des questions d’entretien ciblées qui permettent aux candidats/es de démontrer leur intelligence émotionnelle. Par exemple, leur demander de raconter une situation où ils ont dû gérer une situation de conflit au travail.
3. Utiliser des techniques d’entretien comportemental : le modèle STAR (situation, tâche, action, résultat) peut aider à mieux comprendre comment les candidats/es gèrent leurs émotions. Il s’agit de leur demander de décrire une situation émotionnellement difficile, leur tâche, les actions qu’ils ont dû entreprendre pour la résoudre et les résultats obtenus.
4. Observer la communication non verbale : pendant l’entretien, prêter attention à tous les signaux non verbaux comme les expressions du visage et le langage corporel des candidats/es, qui sont autant d’indicateurs d’intelligence émotionnelle.
5. Poser des questions sur l’IE : demander aux candidats/es comment ils gèrent leurs émotions, celles des autres et comment cela influe sur leur mode de communication.
6. Mettre les candidats/es en situation pour évaluer leur réaction émotionnelle en leur demandant comment ils aborderaient telle ou telle situation.
1. Conscience de soi
- Parlez-moi d’une situation au travail où vos émotions ont eu une influence sur votre comportement.
- Citez un exemple où vous avez pu adapter votre comportement grâce à une meilleure compréhension de vos émotions.
2. Maîtrise de soi
- Comment parvenez-vous à gérer les situations de stress au travail ?
- Pouvez-vous me décrire une situation où vous avez dû faire face à des critiques de la part de collègues ? Comment avez-vous réagi ?
3. Motivation
- Comment parvenez-vous à rester motivé/e lorsque vous travaillez sur des projets difficiles ou que vous devez relever un défi ?
- Pouvez-vous me décrire une situation où vous avez su garder votre motivation alors que vous travailliez sur un projet ennuyeux ?
4. Empathie
- Comment les émotions de vos collaborateurs/trices ont-elles une influence sur vous et votre comportement ?
- Comment réagissez-vous lorsqu’un/e collaborateur/trice traverse une période difficile ?
5. Aptitudes sociales
- Donnez un exemple où vous avez eu une influence positive sur le comportement d’un/e collègue ?
- Pouvez-vous évoquer une situation où vous avez réussi à résoudre un conflit au travail ?
1. Les préjugés
Les préjugés conscients ou inconscients des recruteurs/ses peuvent biaiser l’évaluation de l’IE. Pour éviter les erreurs de jugement dictées par les stéréotypes, il est important d’apprendre à les identifier et de les combattre.
2. Des autoévaluations erronées
Certains candidats ou candidates peuvent surestimer leurs compétences émotionnelles en entretien. Le mieux est alors de leur demander de parler d’exemples concrets où ils ont dû faire appel à leur intelligence émotionnelle.
3. Les premières impressions
Il faut se garder de juger l’IE d’un/e candidat/e dans les toutes premières minutes de l’entretien d’embauche. ll est important de prendre son temps pour poser des questions précises et avoir une vraie conversation.
4. Les opinions divergentes
Il est utile d’impliquer plusieurs membres de l’équipe pour discuter des opinions des recruteurs/ses, qui peuvent diverger, et de parvenir à un consensus.